Ombre - Étranger
Dans la rue des Ursulines, de Wellington Street et le quartier des Nouveaux Territoires
Les étrangers se reconnaissent à travers une membrane floue
Un miroir réflexif qui renvoie l’image
Par un regard contemplatif
Le bateau en feuille fait embarquer nos pensées et notre lassitude
À la recherche d’un lieu commun, un lieu familier
Au fond d’une grotte où l’obsucrité règne
Digne de ce nom
Les gouttes tombent et se diluent dans une flaque d’eau, parfois de boue
Qui deviennent ensuite un son serein, sans précision
Sans retombée
Et alors ils se regardent sous la pleine lune
Ils parviennent enfin à partager la tristesse de Chang’E (嫦娥)